27 novembre 2010
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18:19
La tendresse d'une joie au creux de mon épaule,
je la saisis et la diffuse autour de moi.
Véronique Dubois -
Lauréate
Concours de Poésie - Base - par Sms
2010
La Maison de la Poésie et de la Langue française et l’opérateur mobile BASE lancent le 5e Concours de Poésie
par SMS à Namur. Il est ouvert à l’ensemble des amateurs de poésie en Belgique. Sur le thème « Hymne à la joie », les participants sont invités à envoyer jusqu’à 3 SMS anonymes de 160 caractères
maximum au 6641 entre le 13 septembre et le 13 octobre à minuit. Un jury de professionnels se penchera sur les poèmes reçus afin de sélectionner et récompenser les plus beaux d’entre eux.
La Maison de la Poésie et BASE invitent tous les amateurs de poésie et de formes alternatives d’écriture à
composer leurs poèmes SMS autour d’un thème susceptible de toucher chacun d’entre nous, poète confirmé ou aventurier désireux de s’essayer au genre. Les classes de l’enseignement secondaire sont
sollicitées afin de participer également au concours et se verront remettre un prix particulier, le « Prix des écoles ».
Ce concours s’inscrit dans l’actualité de la Maison de la Poésie qui fête cette année ses 25 ans d’existence
ainsi que de la présidence belge de l’Union européenne.
Remise des prix exclusive
La remise des prix des poèmes lauréats aura lieu à la Maison de la Poésie en présence des membres du jury, le
samedi 27 novembre 2010 à midi et sera précédée à 11h par une interprétation musicale de l'Hymne à la joie, symphonie n°9 de Beethoven et hymne officiel de l'Union européenne.
Extrait de l'article sur le site actualitte.com
9 juillet 2010
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07:59
Devant les portes bleues de mon âme,
Etourdissant tous ses tourments,
Vibrent aussi dans ses fortes chaleurs.
Attisant ainsi toutes les folles rumeurs,
N’en déplaise à certains et à d’autres,
Tes lueurs de soleil me plaisent.
Véronique Dubois
8 juillet 2010
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Mi-fugue, mi-raison, coupée en deux tout le long
Investie d'une mélancolie d'un passé, d'un enthousiasme
Tenaces pour l'avenir, je navigue dans ces eaux là.
Intimenent, je sais, il faut savourer cette lenteur
Gagnée par des sortes de très belles torpeurs.
Et je me sens livrée dans ce monde sauvage,
Entre souplesse et passion, je nage avec courage.
Véronique Dubois
5 juillet 2010
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05:06
Un piano dans une gare s'étire le long des voies.
Il se tient majestueux aux creux de nos regards.
Il se tient silencieux aux vagues des bielles.
Il se veut souverain aux plaisirs des passants.
Il se fait désiré au gré de son silence.
Il nous surprend à cet endroit, droit et profond.
Il nous plaît de le contempler en devinant ses notes.
Il est surprenant de la voir là, à cet endroit.
Un piano dans une gare,
ce piano nous lie un peu plus à cette
gare.
Véronique Dubois
28 juin 2010
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11:06
Merci pour tous ces voeux nombreux
Echos de renouveaux aux compteurs
Réactions aimables à vos égards
Calinées entre les lignes du réseau
Intentionnellement, je vous dis à tous
...
MERCI
Véronique Dubois
27 juin 2010
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05:52
Rappelle-toi, de cette
rose,
Au fond d’un jardin,
isolée
Pleine terre, prémisse d’un
hiver
Petite et ferme, elle
resplendissait.
Eclose, tu t’es comparée à
elle.
Libre et vrai, tu voyais la fin du
tunnel.
Lourdes de toutes les
conséquences
Eventuelles, tu as acquis une
notoriété.
Tyrannique, tu as joué le rôle du
chef
Omniprésent dans ce bar non loin d’un
gare
Intentionnellement, tu as oublié celle de ton vrai
départ.
Rappelle-toi de cette rose au fond du
jardin !!!!
25 juin 2010
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22:00
Sur le quai d'une dérive, nous nous ignorons.
Sur le quai de tes dérives, j'ai refusé de m'y promener.
Sur le quai de nos dérives, nous avons connu le même homme.
Sur le quai de vos dérives, j'ai jeté l'éponge de mon humiliation.
Sur le quai de ta dérive, nous nous regrettons de se connaître.
Sur le quai de tes déboires, j'aimerai y plonger pour savourer tes
malheurs.
SALOPE !!!!
Véronique Dubois
23 juin 2010
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05:16
Longtemps, je me suis accroché à
l'espoir
Invisible d'un possible et vrai
partage
Bel et bien concret, celui de la
confiance.
Et au grand regret, ce mot ne fait pas
partie
Réellement de ton mode de vie, de ton
vocabulaire.
Échanges, partages ces mots tissent toute ma
vie.
Echos non renvoyés m'éloignent encore plus de
toi.
Véronique Dubois
18 juin 2010
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13:50
Un chat de gouttière, un chat plutôt vulgaire, taché de noir et blanc, un petit mâle aux
grands sentiments, il se tenait dans une chaleur et une douceur amical au creux de mon assise. Il ronronnait souvent, une main posée sur son duvet soyeux, tranquille, aimable et respectueux de
mes désirs. Je l'aimais ce chat.
Mais lorsqu'un être rentrait dans l'appartement, il détalait à grand enjambées vers le
jardin ou une autre sortie. Je ne comprenais pas pourquoi. Il me faut du temps, un peu trop à mon goût, pour que la pièce tombe. Il me faut du temps pour que je saisisse la teneur des airs
vicieux et toursiveux. J'ai compris bien plus tard, dans les turpitudes d'un divorce, que l'homme en question frappait, se montrait cruel envers ce chat en mon absence. Mais quelle idée, ce chat
ne lui a rien fait. Quel sadisme ! Non, mais ! Le chat a disparu vers un autre havre de paix du moins je l'espère de tout mon coeur. Souvent, je pense à cette petite bête, elle m'a donnée tant de
satisfaction, il n'est pas aisé de tomber sur un être sadique et bel et bien hypocrite. En aucun cas, si je l'avais su, je n'aurais pu tolérer cette attitude. Au regard de cette histoire, je sens
et ressens que je ne suis pas encore au bout de mes surprises et de révélations tout aussi hypocrites. Ce chat vraiment n'a rien fait, il est arrivé au mauvais moment, au mauvais endroit tout
comme moi. Une tendresse tout particulier pour ce petit félin et pour moi ...
Véronique Dubois
15 juin 2010
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08:07
Plus blancs que blancs, ces espèces d'individus !
Ils ne s'allient pas avec d'autres couleurs
Sans un mot, ils esquivent la réalité :
Ils sont bel et bien racistes...