Les empreintes de ce livre
Égrainent ma vie d’adulte
Sans bercer dans le pessimisme.

Courage ou lâcheté des protagonistes
Hélant au passage des chemins de traverses
Échos à jamais resurgissent souvent.
Maintes et maintes fois, ces expériences
Indiquent des limites à ne point dépasser.
Niché dans ma jeunesse, ce livre
Suscite encore beaucoup d’échos

.

DE KATMANDOU

Véronique Dubois

A la Sorbonne, Olivier occupait avec Carlo, un petit bureau en haut de l’escalier. Il avait collé sur la porte une affiche tirées par les élèves des Beaux-Arts. Elle portait en grosses lettres les mots : POUVOIR ETUDIANT. Il avait écrit au-dessous à la craie « discussion permanente »…

Sulfureux, l’intérêt se porte ailleurs.

Encore des commérages parlent sur la toile.

X personnes se sont senties impliquées.

Et la belle vipère retranscrit dans ses pages.

Au demeurant, outre le fait de société

Uppercut dans le cyber et cette lecture reflète un écœurement.

CAPITOLE

Véronique Dubois

Extrait du livre – page 217 – Sexe au Capitole – Jessica Cutler

Je pris une douche et retournai au bureau, résolue à travailler sérieusement mais, à peine assise devant mon ordinateur, je découvre le message d’April.

-         Oh, mon dieu, tu es célèbre.

-         La Washingtonienne est sur Bloguette.

Morte de trouille, je cliquai sur Internet Explorer pour ouvrir le site Bloguette.com (que j’avais comme page d’accueil. Et je lus :

« Une fille comme on les aime ! (Et dont le récit va sûrement tenter les éditeurs !)….

Cristallisons cet écrit pour mieux peaufiner

Outre les romans, au-delà les lectures

Maîtrisons notre explication face à ce besoin

Mature, de lire et de lire encore et encore,

Evidente pour certains, la lecture serait complexe pour d’autres.

Ultimes froissements de papiers nécessitent

Naturellement, un respect, votre livre se lit comme un

ROMAN.

Véronique Dubois

Extrait du livre – page 125 – Comme un roman – Daniel Pennac

Cher Monsieur Süskind, merci ! Vos pages exaltent un fumet qui dilate les narines et les rates. Jamais votre « Parfum » n’eut lecteurs plus enthousiasmes que ces trente-cinq là, si peu disposés à vous lire. Passé les dix premières minutes, je vous prie de croire que la jeune Veuve sicilienne vous trouvait tout à fait de son âge….

Le vieux qui lisait des romans d’amour,

QUI LISAIT DES ROMANS D’AMOUR.

Véronique Dubois

Extrait du livre – page 57 – Le vieux qui lisait des romans d’amour – Luis Sepulveda

C’était une biographie de saint François qu’il feuilleta furtivement avec l’impression de commettre une sorte de larcin.

Il épela les syllabes, puis sa soif de saisir tout ce qui était contenu dans ces pages le fit répéter à mi-voix les mots ainsi formés.

Le prêtre se réveilla et observa, amusé, Antonio José Bolivar, le nez dans son livre.

- C’est intéressant ? demanda-t-il.

- Excusez-moi, Monseigneur. Mais vous dormiez et je ne voulais pas vous déranger…

Lily la tigresse, oh ! Son altesse

Informelle dans biens des styles.

Luxuriante, elle varie son histoire

Y-a-t-il un dompteur dans la salle ?

Lily, la tigresse, oh ! Sa majesté

Amoureuse par dépit ou par volonté ?

Tiens, un tigre se mêle à l’histoire

Imposant dans leurs déroulements

Grandiloquent dans leurs névroses

Restent les agissements des uns

Et des autres pour ne pas apercevoir

Soudainement au fil des pages une

Série de paraboles, elle nous fait

Evidemment réfléchir sur nos bases de vie.

Véronique Dubois

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• Extrait du livre - page 286 – Lily la tigresse – Alona Kimhi
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• "Très loin, encore très très loin m’emporteront mes nuits sur leurs noires vagues de transparences. Je m’y suis jetée à corps perdu. Suis devenu une planche de bois emportée par un tourbillon. Et si elle avant eu, cette planche, un minimum de jugeote boisée, elle se serait régalée de ce ballet dans ce chaos, régalée de cette perte de contrôle, oh, comme elle serait régalée de l’illustration de sa situation et de tous les possibles offerts par l’univers qui entoure….