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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 04:47

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Six vaches sur une bretelle,

Loin du foin, inattendues,

Elles tracent ces gazelles,

Oh, oh, oh, quelle idée saugrenue !

 

Folles, sur le macadam,

Loin des herbes épicées,

Éloignées de leurs beaux prés,

Où vagabondent ces dames, mais où ?

 

Apeurées par des klaxons.

Martelées par leurs crottes,

Elles paniquent au diapason

Loin, à la dérive de leur gazon.

 

Si près, du monument à boules,

Amis conducteurs, des bouchons

Sur le ring se dessinent.

Étoffez vos conduites.

 

Des voitures à la queue leu leu

Stagnent dans une file.

Ralentissez, nous vous signalons

Des perturbations sous les ceintures.



Véronique Dubois

Parution du poème dans

6° CONCOURS DE POÉSIE

En rire(s)


LA SCÈNE DU BALCON
www.scene-du-balcon.com

ATYPIK PRODUCTION-DIFFUSION
www.atypik-diffusion.com

ÉCLATS, festival de la voix au Pays de Dieulefit
www.eclats.fr


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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 07:16

Faits historique - Retour à Liège

Ce mardi 26 août 1940, plus tard que prévu, notre famille et moi, nous formons un groupe de treize personnes et de deux voitures. Tout ce petit monde quitte Puy-l’Evêque. Monsieur Etienne Lacoste arrive à 9 heures, il a été retardé, je ne sais pour quelles raisons. Nous déclamons nos adieux chez Lacoste, nous avons bénéficié, de l'hospitalité de toute cette famille dans cette région médiévale et austère en ces temps difficiles. Et enfin, notre clan : ma maman, mon papa , mon oncle Joseph, ma tante Marie, ma grand-mère, mon oncle François, mon oncle Edouard, mes cousins Fernand et Jacques, mon petit frère Pierre et madame Maria, notre vendeuse et moi, nous prenons la route ! Par amitié, nous nous arrêtons chez Gasruste et à l’église puis nous voilà parti pour Cahors. Nous arrivons dans un commerce où nous pouvons acheter de l’essence, des souliers pour madame Maria. Nous dînons et nous attendons peu de temps, patiemment monsieur Pourchsel pour nous introduire à la préfecture. Il pleut et nous repartons de plus belle. Nous arrivons à Brives vers 18 heures. Mon papa et oncle Joseph achètent des pneus. Maman nous procure des sandales neuves bleues marines toutes simples à mes frères et moi. Nos pieds seront plus à l'aise pour le voyages, dans ce type de chaussures. Durant le trajet sur la route entre Cahors et Brives, grand maman, un peu malade nous a un retardé. Son malaise résume son trop plein d’émotions, heureusement elle s’est vite rétablie. Une  automobile chauffe, ce contretemps nous surprend. Oncle Joseph tout de noir vêtu parvient à rétablir le moteur. Pendant ce temps, mon père cherche un endroit pour nous loger. Nous arrivons à Ibzerck, gentil petit bourg plongé dans un brouillard laiteux. Nous soupons un repas simple et allons coucher dans de vrais lits. Je dors avec grand maman et madame Maria dans la même chambre. Mon oncle François et Edouard, Fernand, Jacques et Pierre dans une autre chambre. Tante Marie et Oncle Joseph s'installent dans une troisième chambre et mes parents dans une autre. Notre bâtisse solide, à Liège nous attend. Je m’endors plein d’espérance et plus du bonheur de rentrer chez soi.

 

Limoges nous apparaît dans la brume du matin de ce jeudi 27 août. Peu à peu, le soleil se lève et une belle journée apparaît, que nous apprendra-t-elle ? A 8 heures, nous sortons de notre hôtel, j'ai bien dormi. Nous déjeunons dans l’automobile et nous apprenons que les jeunes ne sont pas tous mobilisés. Aussitôt, nous reprenons espoir et nous poursuivons notre route. La voiture de papa réparée, nous prenons place sur les sièges après le dîner, un casse-croûte improvisé devant la gare des Bénédictins. A trois heures, nous partons et nous nous dirigeons vers Château-Roux. Une petite alerte pour le radiateur se précise dans la mécanique de la deuxième voiture. Nous pensons aux conséquences de cet incident pour la suite. Heureusement, l'issue heureuse ne se fait pas attendre. Puis nous prenons de l’essence à une station. Nous continuons notre route et les paysages magnifiques défilent. La voiture de Papa subit une crevaison, la réparation apparaît rapidement. De nouveau, nous percevons la rumeur persistante : les jeunes gens sont enrôlés dans ce conflit. Malgré toutes ces mauvaises nouvelles, nous cherchons un logement nous nous arrêtons à Orléans et ne nous ne trouvons rien. Nous longeons la Vienne et là nous rencontrons des officiers belges nous disent que les jeunes hommes prenaient la direction de Macon et là arriveraient en Belgique en train. Tous, nous sommes perplexes. Qui croire ? Nous cherchons après un logement, quatre chambres au moins. Nos deux Jacques trouvaient toujours ensemble tous les ingrédients pour palier à nos besoins. Nous logeons séparément, moi depuis quelques jours avec madame Maria, nous pensons aller demain jusque Bourges. Mais Dieu nous le permettra-t-il, mais nous espérons quand même, le jour s'éteint et s'est bien déroulé. Remercions Dieu et nous espérons vivre des jours semblables.

 

 

Le vendredi 29 août 1940, nous quittons Chartres à 7 heures. Nos connaissances de Puy, monsieur et madame Poussard nous accompagnent et des personnes, des liégeois nous rejoignent. Ils connaissent de vue notre oncle Joseph. Nous arrêtons à Lavet, pour tâcher d’avoir un peu de beurre. Nous devons nous ravitailler en essence mais malheureusement le pompiste nous sert qu’à partir de 2 heures. Nous décidons de manger et patiemment attendons l’heure dite. A 3 heures, nous partons pour Bourges et nous devons passer la ligne de démarcation. En pleine joie , sur une route droite, un drapeau français, un peu plus loin un drapeau allemand et au milieu la liberté des français se dissout. Nous allons partir, un gendarme français nous demande nos papiers et nous indiquons notre route dans cette France Occupée. Quelle sensation formidable me procure cette traversée, malgré toutes les embûches, nous sommes passés et nous continuons. Notre destination Auvigny, nous trouvons des chambres pour passer la nuit et évidemment nous sommes séparés. Papa, maman, mon frère, mes cousins et leurs parents dans l’hôtel de la Chaumière. Madame Maria et moi, oncles Jacques et Edouard logent à l’Hôtel Bœuf. Notre éveil se renouvellera aux aurores. Tous les événements de la journée se sont bien enchaînes.

 


Pour un samedi, le départ est plus matinal à 8 heures, heure allemande, nous partons de cette région de la Loire terriblement bombardé. La deuxième voiture conduite par l'oncle François crève avant notre point de chute. Après la crevaison, on reprend la route et nous ne retrouvons plus Monsieur Defossé. Nous attendons et décidons de continuer dans l’espoir de le retrouver. Nous passons à Moulardis, toujours pas de nouvelle de ce monsieur Defossé, nous reprenons la route et décidons de dîner à Courteneuf. La clientèle des hôtels même les plus petits est composée en majorité d’allemands. Oncle François, avant de s'endormir, a réparé le pneu défectueux pour le lendemain nous puisons partir.

 


 

Le dimanche, debout à 7 heures, nous déjeunons. Nous assistons à l’office de 8 heures dans une église sans vitraux, la bâtisse, sans son âme, me paraît lugubre. En voiture, nous traversons des régions de vallées. Nous passons par Mezière, ce bourg est devenue ville morte, sans habitant. A Charleleville, nous sommes dirigés sur Membre où enjambons la frontière belge. Nous traversons Pussemande sans aucune difficulté. Enfin, nous sommes en Belgique, nous respirons à plein poumons, les adultes, boivent avec délectation et cérémonie un bon verre de bière. Vers Gedinne, nous devrons nous ravitailler en essence. Papa hésite de s’arrêter dans cette ville, son intuition s’avère exacte puisqu’il y a pas d’essence. Plus loin non plus, à la tombée de la journée, Haufays nous apparaît. Les adultes décident d’y passer la nuit à l’Hôtel du Bonau. Nous soupons, jouons aux cartes et au lit sur un matelas belge, quel bonheur !!

 

Premier septembre début du mois scolaire et début de semaine, réveil à 7 heures, nous faisons la toilette, nous allons chercher du lait et du beurre et en voiture. Nous chargeons les valises. Mais papa ne sait pas mettre en marche la voiture faute d’essence. Nous en cherchons partout dans le village et par chance nous en trouvons. A cause de toutes ces tracasseries, papa est de mauvaise humeur. Une personne fort aimable nous en livre deux litres pour aller jusqu’à Wellin. Dans cette ville quelle déception, nous ne trouvons pas le breuvage indispensable pour la bonne marche de cette voiture. Nous devons aller jusque Rochefort. Oncle François nous remorque jusque là. A Rochefort, notre mésaventure continue, pas moyen d’avoir une seul litre d’essence.. Vous en aurez ! Nous sommes terriblement contrarié. Nous décidons de dîner. L'aubergiste nous cuisine du bifteck, salade et des pommes de terre. Un parfum de Belgique transpire à travers l'assiette. Nous trouvons cela excellent. Après dîner, Oncle Joseph, après réflexion, nous donne 5 litres d’essence. De cette façon, nous arrivons facilement jusque Marche. Le dilemme se pose aux alentours de Marche, si nous ne trouvons rien, nous serons tous en panne d’essence. Mais à la Grâce de Dieu, nous arrivons et ô bonheur, nous trouvons chacun de l’essence. Papa 15 litres et Oncle Joseph et Oncle François 10 litres. Nous roulons tous pour Liège. Nous chantons ou nous crions, nous rions. Et bientôt c’est à dire à 17 heures, la banlieue Liégeoise se découvre. Tilleur, Seraing, Ougrée et Kinkempois sont dépassés et la basilique et son dôme dessine Cointe . Nous passons la Meuse au pont de Commerce et nous arrivons chez nous vite sur les hauteurs, un tour d’inspection dans notre ville s'impose. Nous buvons un verre d’eau chez tante Maria, nous ne devons pas y rester, nous avons hâte de retrouver notre commerce. Nous prenons le temps, juste le temps de s’embrasser. Les protagonistes de cette aventure se quittent. Notre petite famille reprend ses racines en Belgique, à Liège, dans mon quartier, à l’orée de ma rue, dans ma maison. Nous sommes revenus et nous ne repartirons plus.

 

Faits historiques - Retour à Liège

 






© Véronique Dubois

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 06:55

Alliance avec le besoin insidieux de
Non se nourrir, toutes les astuces
Osées s'interposent pour mieux
Restaurer entre les uns et les autres
Édifices difficiles à surmonter.
Xlarge. La représentation des mensurations
Idéale, hors norme, alimente toutes les obsessions. 
Etroitesse d'esprit se concrétise pas seulement à la taille.



© Véronique DUBOIS

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 14:25





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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 14:22

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 14:18


Majestueuses, elles incarnent les travaux en hauteurs
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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 17:27

Poème libre - chirugie esthétiquePoème libre - chirugie esthétiqueConnaître jeunesse, l'ivresse
Hilarante, d'un passé
Ignoré, soudain surgissent
Rudesse et aspérité.
Utilité de redresser
Gains imposants et agilités
Icône d'un passé immédiat
Écorne plus apparat.

Éloignée d'un bout de pellicule
Splendeurs et grandeurs
Théorisent l'idéal.
Hors temps, hors dimension
Ensuite, le regard se vide par l'intérieur
Tyrannisé par le besoin de paraître.
Impur sur les pourtours de ses traits,
Quoique, héroïne malgré elle,
Unicité dans la lividité de ses rides
Elle cristallise tous les méfaits de ses attraits.


 

 

 

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 04:13


L'inspiration suivra... Manu
L'inspiration suivra... DJU77
L'inspiration suivra... JH Ecriture

L'inspiration suivra...Sapienta Amanda
L'inspiration suivra... Presse-citron
L'inspiration suivra... Monsieuralacon

Véronique DUBOIS

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 03:53

 

L'inspiration suivra...monsieuralacon.com

Lunettes, lunettes, vous dites lunettes mais encore
Étourdi, vous perdez toutes vos lentilles sur le bord.

Plaisir de lorgner encore plus par ce bout de planche
Longueur de plaisance, il nous aide à mieux percevoir
Utilement les rebords de certaines aisances
Subtilement, ces longues vues nous montrent nos devoirs.

 

 © Véronique DUBOIS

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 03:21

L'inspiration suivra... presse-citron.net


 

Poème libre - L'inspiration suivra... 


Cette analyse me plaît
Idéalise le processus de création.
Trouvez les instantanés
Réels ou inventés
Ornementés de nitrate argenté
Naturel ou sophistiqués.

 

Fruits de l'imagination
Ruisselants d'objection
Univers libres, passionnants
Innovants et édifiants
Trouvent ici ses obturateurs
Encore emprunts de correcteurs.

 

Poème libre - L'inspiration suivra...

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Généreuse...tôt Et Liégeoise

  • : Véronique Dubois - Mes inspirations, votre quotidien en poèmes - Poésie contemporaine
  • : Une inspiration poétique rythme votre quotidien. Votre quotidien inspire un rythme poétique. Un rythme poétique inspire votre quotidien.
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Parutions d'acrostiches

 

 

1. Cahiers Poétiques n°17 pour le commander sur le site

http://www.ouaknine.fr/catalogue_cahiers.htm
2. Parutions d'acrostiches dans la revue Le Chat Bleu N° 3 - La jeunesse

et il existe une copie en pdf.

http://pagesperso-orange.fr/revuelechatbleu/Page3-0/index3.htm
3. Parution d'un poème dans l'anthologie Flammes Vives
Première anthologie poétique Flammes Vives 2009 - Volume 2 et 3 - 2009
Pour le commander sur le site www.flammesvives.com.

4. Participation au concours sur Boris Vian

Escale du livre 2009

http://www.escaledulivre.com/2009/expos.php - page 3

5. Participation au concours Printemps des Poètes 2009 rire en poème

Impression d’un poème dans un cahier

 

Véronique Dubois

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